Jardins de givre

Jardins de givre S.E.N.C. est une entreprise agricole exploitée par le couple formé de Mathieu et Valérie. Notre démarrage officiel s’est fait en 2024 avec l’acquisition d’un petit lopin de terre à Sainte-Monique, dans le Centre-du-Québec. Dès 2025, nous produirons une trentaine de légumes et aromates en serres et au champ pour remplir les paniers d’été qui seront distribués chaque semaine à nos abonnés.

Nous souhaitons offrir des légumes pour garnir les assiettes des gens de la région, particulièrement pendant la saison froide. Nous soutenons qu’il est possible de se nourrir localement toute l’année au Québec sans pour autant renoncer au plaisir des saveurs, de la diversité et de la fraîcheur!

Nous nous accordons néanmoins quelques années pour apprivoiser la production estivale avant d’entamer les cultures en serres froides et tempérées pour produire les verdures qui s’ajouteront aux légumes de conservation de nos paniers d’hiver.

Nous sommes Mathieu et Valérie, un couple qui souhaite vivre paisiblement, être heureux et prendre soin du vivant qui nous entoure. Nous avons jusqu’ici occupé des emplois stimulants, qui nous ont permis de développer de belles compétences et de bien gagner notre vie. Toutefois, nos carrières n’arrivaient pas à combler notre besoin de sens : nous n’arrivions pas à trouver de reconnaissance suffisante à travers nos emplois, nous avions besoin de sentir que nous faisions une différence positive dans ce monde.

Nous avons remis en question le chemin qui nous semblait tout tracé et après des années de réflexions, de recherches, d’études et de planification nous sommes prêts à entamer notre retour à la terre, largement inspiré par notre passion pour la nature.

En 2021, afin d’aller chercher les outils nécessaires pour que notre rêve d’entreprise soit un succès, Valérie s’est inscrite au programme de GTEA (Gestion et technologies d’entreprise agricole) à l’INAB (Institut national d’agriculture biologique), au cégep de Victoriaville. Ce fut une révélation : enfin, elle eût le sentiment d’être à la bonne place!

Ses trois années d’études furent riches en nouvelles connaissances théoriques et pratiques, mais plus encore en rencontres d’humains inspirants. Avec ce nouveau bagage, combiné à celui acquis dans son ancienne vie d’employée de bureau, Valérie possède les ressources nécessaires pour mener à bien cette grande aventure. Naturellement, la conquête de la production légumière sur petite surface ne pourrait être envisagée sans l’implication de Mathieu.

Avec son cœur à 100 % dans le projet, Mathieu prévoit néanmoins conserver son travail de technologue en électronique industrielle quelques années. Son engagement dans l’entreprise, bien qu’à temps partiel pour le moment, représente un effet décisif dans la réussite de Jardins de givre.

Homme posé, réfléchi et habile de ses mains, Mathieu joue un rôle essentiel au sein de notre ferme maraîchère. Son sens de l’observation constitue une de ses grandes forces et à cela s’ajoute son initiative, sa rigueur, son souci du travail bien fait, sa nature autodidacte ainsi que sa capacité de s’adapter aux nouvelles situations.

Ensemble, nous détenons les clés pour que Jardins de givre fleurisse.

Chez Jardins de givre, nous nous engageons à prendre soin du vivant. Le vivant sous toutes ses formes : humaines, végétales et animales, y compris les microorganismes! Visibles ou non, les organismes vivants font partie d’un tout et sont tous interreliés : il importe pour nous de travailler à maintenir ce précieux ensemble équilibré!

C'est pourquoi la protection de l’environnement est au cœur de nos décisions. D'une part, nous produisons dans le respect des normes biologiques. Cela signifie que nous n'utilisons pas d'intrants chimiques : nous leur préférons les engrais naturels comme le fumier, le compost et les engrais verts. L'utilisation de pesticides approuvés en régie biologique ne se fait qu'en dernier recours. Nous privilégions une approche holistique en ce qui a trait à la protection des cultures : choix des cultivars, rotations des cultures, gestion de l'irrigation et des fertilisants, entretien des sites de production et des zones avoisinantes ainsi que l'aménagement d'habitats favorables à la biodiversité. Nous nous affairons également à mettre en place des mesures pour contrôler de façon préventives les indésirables aux jardins, notamment avec l'utilisation de filets anti-insectes et de paillis géotextiles et l'introduction d'insectes bénéfiques. D'autre part, nous veillons à prendre grand soin de nos sols, tant pour favoriser la vie qui y foisonne en limitant les travaux et en préférant les travaux moins agressifs, qu'en évitant de laisser nos sols à nu, de manière à limiter l'érosion et le lessivage, qui sont deux grandes sources de pollution pour les cours d'eau. Par ailleurs, nous nous engageons à déployer tous les efforts pour expédier le moins de rebuts possibles au centre de tri. Ainsi, de la production à la livraison, nous voulons limiter les emballages et miser sur le vrac et les contenants réutilisables.

Dans le même ordre d'idée, nous nous engageons à lutter contre le gaspillage alimentaire. Ce fléau représente une préoccupation importante pour nous. D’une part, l’impact environnemental de ce gaspillage est indiscutable, d’autre part les pertes financières qui y sont associées sont regrettables. Cependant, c’est avant tout l’aspect social du gaspillage alimentaire qui nous dérange : tant que des gens ne pourront pas manger à leur faim, il nous apparaît complètement inacceptable que des aliments comestibles soient jetés. Nous souhaitons donc déployer des efforts pour réduire les pertes au champ et à la maison. Cela se traduit notamment par une bonne planification des cultures à implanter, par la promotion des légumes imparfaits, par le regroupement de différents liens vers des recettes à base des produits que nous offrons dans les paniers, par le partage de différentes astuces de conservation des aliments ainsi que par une collaboration avec La Ressource aide alimentaire notamment dans le cas de paniers oubliés. Nous rêvons aussi de mettre en place, dans les années à venir, un volet transformation alimentaire pour revaloriser nos produits déclassés et du même coup prolonger la durée de conservation des aliments produits.